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29 mai 2018 - Sexey-les-Bois (France)

Au travers de ce blog, notre voyage a été suivi par la classe de notre petit-fils Gaspard.

Le journal "L'Est Républicain" relate notre rencontre "post-voyage"avec les élèves de la classe CP-CE1 de l'école de Sexey-les-Bois et leur maîtresse, Isabelle Béglé.

*** Cliquez sur l'image de l'article pour l'agrandir ***

10 avril 2018 - Bangkok (Thaïlande)

Tout est prêt pour notre retour en France demain.

Ce que nous retenons de ce voyage :

Sri Lanka :

• la proximité de la nature (singes, éléphants, paons, ...)
• les plantations de thé
• les saris colorés des femmes
• les plats bons mais trop épicés
• les communautés qui cohabitent sans se mélanger

Birmanie :

• les innombrables bouddhas et pagodes dorées
• la pauvreté du pays
• la ferveur des fidèles bouddhistes
• les hébergements insuffisants qui compliquent le voyage à vélo
• les tenues traditionnelles (longhis) portées par les hommes et les femmes.
• les mauvaises routes et la poussière

Thaïlande :

• l'excellent réseau routier
• le respect des cyclistes par les automobilistes
• la propreté, le prix et l'abondance des hôtels et des restaurants
• la cuisine thaï

De tous ces 3 pays :

• la gentillesse, le calme et l’honnêteté des habitants
• les sites historiques bien entretenus
• le climat un peu chaud mais tellement meilleur que l'hiver en France
• le bons réseau 4G
• les écritures indéchiffrables

Bilan chiffré :

• 19 semaines de voyage de décembre 2017 à avril 2018
• 3 pays visités
• 4778 km à vélo (2322 au Sri Lanka, 1565 en Thaïlande et 891 en Birmanie)
• 78 étapes à vélo (moyenne 59 km)
• 367 heures passées sur les vélos (moyenne 13 km/h)
• 6 trajets en train ou bus essentiellement en Birmanie
• 4 jours de pluie
• 77 hôtels différents (prix moyen 19 €/nuit)
• 200 litres de Coca-Cola ou autre soft drink dont il ne faut pas abuser
• 0 cl d'alcool, pas même la bière ou le vin local !
• 0 problème de santé notable
• 0 panne matériel
• 3 crevaisons provoquées par un fond de jante défectueux
• 1 chute de vélo (à l'arrêt) sans gravité
• 53 attaques de chiens... sans morsure

Pluie toute la nuit à Prachin Buri. Nous décidons de braver tout de même les intempéries.

Pluie raisonnable, pas de vent, bonne température, équipement adéquat et peu de circulation : l'étape n'est pas trop galère.

Nous attendons qu'une plus grosse averse passe et vers 11h00 la pluie cesse. Au cours de ce voyage nous aurons eu très peu de mauvais temps.

Vitesse limitée à 21 km/h... et pas un de plus !

Notre dernier monastère est le très beau Wat Veerachote.

Une haie d'honneur par les bouddhas qui nous remercient de la visite de leur pays.

Encore un peu d'or pour garder une belle image de la Thaïlande.

Le riz sera bientôt moissonné.

La banlieue de Bangkok est proche mais nous restons dans la campagne pratiquemnt jusqu'à notre arrivée. Nous avons choisi un hôtel à Lat Krabang, proche de l'aéroport et loin du centre de Bangkok.

Si vous êtes attentif vous remarquerez que cet homme porte des lunettes sans verres.

Nous bouclons notre voyage avec nos fidèles montures sur lesquelles nous avons parcouru des dizaines de milliers de kilomètres (Australie, Asie, Amérique Centrale et du Sud) sans aucun incident. Emballage des vélos étape 1 : passage au "carwash" jouxtant l'hôtel.

Emballage des vélos étape 2 : récupération des emballages laissés en consigne à l'hôtel. La chambre doit être suffisamment grande.

Emballage des vélos étape 3 : démontage. Pour cela, il vaut mieux avoir un mécanicien dans l'équipe.

Emballage des vélos étape 4 : mise en sac.

Au Ladkrabang Nam Chok Market nous achetons nos derniers fruits locaux.

Ecrevisses bleues (procambarus alleni) pour aquariophiles et non pour les gastronomes.

6 avril 2018 - Prachin Buri (Thaïlande)

Nous prenons toujours beaucoup de plaisir à rouler en Thaïlande qui offre beaucoup de petites routes de campagne ou de montagne. Notre port-monnaie apprécie de peu s'alléger pour manger et nous loger. Cela nous permet de voyager avec un budget journalier d'une trentaine d'euros sans devoir nous charger du matériel nécessaire au camping et à cuisiner.

Entre Nong Phai et Wichian Buri la plaine est agricole. Le temps bien sec à cette période de l'année nous permet d'emprunter les bonnes pistes en latérites.

Une grande partie de la matinée, il ne fait pas trop chaud car le soleil est voilé par une légère brume.

Arrêt au parc historique de Si Thep où nous sommes les seuls touristes à le parcourir. Ici le Prang Song Phi.

Le site ne présente pas de monuments bien conservés. Le Khao Klang Nok en arrière plan n'est qu'un tas de briques et de blocs de latérite.

Josée essayant de démêler les lianes (ou racines ?).

Si Thep était habité avant qu'il ne devienne un site religieux hindou puis bouddhiste. Des tombes datant de 2500 ans ont été mises à jour.

Cytise en fleurs, très fréquent à cette saison le long des routes.

Poubelle faite avec de vieux pneus.

Dans la chambre du Narai Grand Hotel de Chai Badan avec nos vélos auxquels nous sommes de plus en plus attachés au point de dormir avec.

Au Term Pakchong Hotel notre chambre semble accueillir des SDF. Il est temps de rentrer en France et reprendre une vie normale.

La plaine c'est bien quelques jours ! Une montagne se profilant à l'horizon nous ne résistons pas à aller la voir de plus près. Nous voici à l'entrée du parc national de Khao Yai que nous allons traverser pour rejoindre Bangkok.

Nos chaines couinent un peu par manque d'huile, les éléphants sauvages doivent fuir à notre approche nous prenant pour une horde de souris.

Montée sévère en vue !

Et voici le point haut de la route vers 850 m d'altitute.

Nous passons la nuit dans un hébergement géré par le parc.

Au petit matin nous n'avons plus qu'à descendre dans la plaine sur une très belle route.

Parcours dans la jungle.

Au détour d'un virage la "wildlife" pose pour la photo.

1er avril 2018 - Nong Phai (Thaïlande)

Encore une dizaine de jours pour revenir à Bangkok. Nos étapes sont définies au jour le jour en fonction des routes que nous trouvons et de l'état du ciel. Si le ciel est très dégagé nous nous arrêtons en fin de matinée pour éviter la grosse chaleur. Si le ciel est nuageux alors nous craignons qu'il pleuve et nous nous arrêtons aussi en fin de matinée ! Le départ se fait au lever du jour à 6h du matin.

Grenouille cherchant la fraîcheur du réfrigérateur.

A la sortie de Phutsanulok nous rencontrons beaucoup de cyclistes. C'est l'occasion de nous raconter des histoires de ... cyclistes.

Pour échapper aux 40 degrés de la plaine nous nous offrons une dernière virée à près de 1000 m d'altitude en montant à Khao Kho.

Le plateau vallonné de Khao Kho est propice à la culture des fraises.

Au Cattannooga Resort de Khao Kho nous prenons un vrai caffè latte.

Moine mendiant sa pitance quotidienne.

La pagode Kanchanapisek à Khao Kho.

Pas de contrôle des naissances chez les bouddhas. L'Asie en est déjà couverte mais de nouveaux sont en construction.

Le grand et noir Pechabura Buddha nous accueille à l'entrée de Phetchabun.

Les chiens thaïlandais nous coursent souvent pour nous mordre les mollets. Nous en trouvons un dans notre lit de l'hôtel Maneechan.

Les routes rurales des immenses plaines agricoles au nord de Bangkok nous permettent d'éviter les grands axes de circulation. Au fait, ce matin nous avons décidé de rentrer en Europe à vélo. Nous allons étudier cette option qui représente tout de même 12 mois de voyage et 20000 km supplémentaires. On vous tiendra au courant.

Parfois ces routes ne sont pas en bon état mais elles nous conviennent.

Entre Phetchabun et Nong Phai nous traversons des vergers de manguiers.Et encore un col passé que nous ne comptabiliserons pas.

La saison des mangues commence à peine.

29 mars 2018 - Ban Yaeng (Thaïlande)

Depuis peu l'autorisation de séjourner en Thaïlande est passée de 15 à 30 jours lorsqu'on entre dans le pays par voie terrestre.
Le compteur nous indique que nous avons franchi les 4000 km.

A Mea Sot, ville d'entrée en Thaïlande, nous chargeons les vélos sur un bus pour rallier Tak. Cela nous évite de refaire l'étape de montagne où nous avions eu si chaud le 25 février.

Nous retrouvons la plaine entre Tak et Sukhothai. Que les routes thaïlandaises sont confortables ! Le site archéologique de Sukhothai est un des plus beau du pays. Nous l'avions visité lors d'un précédent voyage et vous pouvez cliquez ici pour voir ce que nous disions en 2013. Au Wat Ratcha Thanee, les bouddhas sont plus récents.

Corvée de balayage dans le Wat Khuha Suwan.

«Ben, j'ai fini la première moitié de la première dalle. Je souffle un peu, je finis la deuxième moitié de la première... Je souffle un peu, je passe à la première moitié de la deuxième, je souf...» (Astérix le Gaulois - Le Bouclier Arverne)

La journée de repos à Sukhothai se passe... dans les temples !

Toujours dans le beau Wat Khuha Suwan. Au fait, si vous ne l'aviez pas deviné, un "wat" (ou "vat" ou "???") est un monastère bouddhiste.

Pour changer du bouddhisme thaïlandais, nous visitons Tao Kong Pa Shrine qui est un temple chinois taoïste. Cliquez ici pour tout savoir sur le Taoïsme.

Ces superbes fresques murales décorent le temple Tao Kong Pa.

Retour à nos bouddhas nationaux au Wat Thai Chumphon.

La cloche a été fabriquée à partir d'une bonbonne de gaz.

A Phitsanulok nous faisons un détour après avoir aperçu le dôme doré du Phra Ong Khao. Nous avons souvent vu ces temples khmers sur les sites archéologiques et nous apprécions d'admirer celui-ci parfaitement conservé.

Bouddhas dorés.

Les bouddhas du Phra Ong Khao ont les cheveux frisés. Les grandes oreilles sont une marque de noblesse.

Sucettes géantes pour petits gourmands.